LA PRESSE EN PARLE
James MacKeown
"Je cherche toujours le calme"
La peinture est pour James Mackeown une continuelle source de paix, chacun de ses gestes semble inspiré par un délicieux art de vivre ; cette capacité à savourer l’instant comme s’il contenait une parcelle d’éternité !
Jamais il ne paraît atteint par la rumeur et les turpitudes du monde. Il n’a donc nul besoin de hausser le ton pour nous donner des preuves irréfutables de son talent. L’aptitude au bonheur est inscrite dans les nuances subtiles de sa palette et cette façon, si personnelle, de caresser chaque sujet.
Admirez la justesse avec laquelle il parle de la féminité et de l’enfance, cette période d’autant plus touchante qu’il la confronte à l’infini du ciel et des rivages de sable ou de galets.
La peinture de James Mackeown est un chant de célébration. Elle n’a nul besoin de paroles pour exprimer la quintessence des sentiments et l’intime d’une maison.
Il exalte les moindres nuances du très capricieux ciel normand, s’emparant des effets de brume comme l’opalescence des jours d’été quand, lumière et brise se conjuguent pour imprégner le paysage d’un parfum sans pareil.
Louis PORQUET Les affiches de Normandie
James MacKeown
La peinture comme source de paix et d'aptitude au bonheur
Irlandais de naissance, James MacKeown est un artiste pudique et silencieux. Ses modèles sont toujours peints dans une activité qui les concentre : la lecture, écrire une lettre, un puzzle en cours. L’attente nous murmure un secret.
MacKeown nous le transmet par une vision simple, sensible, celle d’un éblouissement pictural nourri des riches substances de la couleur.
Sa palette accorde des gammes de bleus, de verts, de gris et d’ocres aux lumières de la Côte d’Albâtre dans lesquelles baignent ses sujets ou règne l’atmosphère rêveuse suggérant l’évidence du bonheur. Le temps s’écoule, mais semble n´avoir aucune prise sur ces petits riens de la vie quotidienne qui lui donnent toute sa vérité.
Lydia Harambourg
James MacKeown
Le peintre de l'intime s'expose
Artiste irlandais installé en Bretagne après avoir vécu plus de 25 ans en Normandie, James MacKeown peint le moment présent avec douceur.
Il se dégage de la personne de James MacKeown le même sentiment de douceur que dans ses tableaux.
L’homme est discret, bienveillant et chaleureux.
James MacKeown grandit entre l’Irlande, la Turquie et le Pays de Galles dans un milieu artistique et découvre la peinture très tôt dans l’atelier de son grand-père maternel, Tom Carr, aquarelliste irlandais renommé installé à Belfast.
Autodidacte, il commence à exposer ses œuvres à l’âge de 15 ans.
« J’étais accepté aux Beaux-Arts, mais le directeur m’a dit lui-même que c’était inutile », raconte l’artiste en riant. Dès ces premières œuvres, James MacKeown met en place l’univers qui sera le sien tout au long de sa carrière.
« J’ai toujours été attiré par l’élément intime. Dans un café, je regarde les gens installés aux tables autour de moi. J’observe leur manière d’interagir entre eux. »
Sa famille constitue une des principales sources d’inspiration de James MacKeown, immortalisant des instants tendres et poétiques : des enfants sur une plage au printemps, des amoureux dans un parc enneigé, une femme cueillant une rose rouge…
« Ce sont des choses dont on a tous fait l’expérience et qui ont de l’importance dans une vie. Chacun a des souvenirs de jeux dans le bac à sable ou de journées à la plage.
Un homme politique français a acheté une de mes toiles et il m’a dit que chaque soir quand il rentrait chez lui, avant de faire quoi que ce soit, il s’asseyait devant elle et restait seul un moment à la contempler pour déstresser. »
Leur pouvoir apaisant, les toiles le doivent à l’exceptionnelle maîtrise de la lumière par l’artiste et aux symphonies de couleurs qu’il créé. (…) Chaque jour, James MacKeown rejoint son atelier à 6h30 au plus tard.
« Je me couche tard, je me réveille vers 3 heures du matin et je lis un moment. Je me lève entre 5h et 5h30. J’ai toujours très peu dormi, je me souviens quand j’étais enfant, j’attendais que mes parents se lèvent. »
Au calme – « jusqu’à 10 heures car après je suis sans cesse dérangé » – James MacKeown peint par touches feutrées des toiles dont il porte en lui le sujet parfois pendant des années.
« Je vois quelque chose, mais il m’arrive ensuite d’attendre deux ans avant de faire mes premiers croquis. Mais par la suite, je peux faire une dizaine de tableaux autour du sujet. »
Odile Habel Les Genevoises
James MacKeown
Je ne pourrai jamais vivre loin de la mer
Avec ce nu à la fenêtre sous le pinceau de James Mackeown, les petites choses du quotidien qui semblent si banales sont en réalité de grandes choses ponctuant notre temps.
Il s’agit probablement du sujet principal de toutes les peintures de James Mackeown : des petites tranches du quotidien.
Cet ouvrage est dédié à sa perception de l’intimité de la cuisine. Il avait peint ces images avec de nombreux souvenirs dans un jeu réel avec les rêves.
Ce petit livre concerne le dernier travail de James Mackeown exposé à Deauville. Les illustrations sont accompagnées des poèmes de l’artiste.
James Mackeown est un peintre irlandais qui aime la France au point d’avoir installé son atelier à Paimpol pour mieux peindre les rivages des côtes bretonnes. Il vit en France depuis 1988.
Dans une charmante collection qui compte de nombreux titres.
Relié avec tranchefile. Format 17 x 22 cm. 124 p
Allain Vollerin, Le blog des Arts
James MacKeown
La nature en écrin
James MacKeown a découvert très tôt la peinture, dans l’atelier de son grand-père maternel, Tom Carr, grand aquarelliste irlandais installé à Belfast. Celui-ci lui a transmis le goût du dessin et le sens de la couleur.
Peindre, dessiner, est vite devenu aussi essentiel à James que boire ou manger.
À quatorze ans, il participe à sa première exposition. À quinze ans, il remporte le premier prix de portrait, à Londres.
Aujourd’hui, ses tableaux sont exposés à Paris, New-York, Genève, Londres, Cardiff, Nantes, Rouen, Le Havre… L’originalité de la peinture de James, c’est de n’avoir été influencée par aucune mode, aucune école.
Autodidacte complet, il est toujours resté hors des circuits artistiques contemporains. Ce qu’il peint, c’est ce qu’il voit et avant tout ce qu’il aime : sa famille dans son lieu de vie. On y trouve chaque fois les mêmes sentiments : simplicité, sincérité, intimité. La nature, telle un écrin protecteur, y a la part belle. La paix nous gagne, la quiétude de ses toiles nous porte, nous aussi, à la contemplation.
Alice Hulot, Presse d’Armor